C'est quand même dingue que même quand on essaie de faire un film d'horreur, on ne peut pas s’empêcher de retomber dans les travers du bon vieux film franco-français, avec les lenteurs habituelles et le pseudo sous texte social mal géré...
Le principal problème de ce film, c'est déjà qu'on a l'impression d'avoir deviné le scénario 5 minutes à l'avance dans l'intégralité du film. J'irais même plus loin : quand, au bout de la dixième minute, on a déjà deviné tous les tenants et aboutissants des différents personnages et des relations qu'ils auront entre eux, on se dit qu'il y a quand même quelque chose qui a été réellement mal géré par l’équipe du film. Le fait qu'il soit le premier long métrage de son réalisateur, Arnaud Malherbe, qui avait déjà fait quelques courts et téléfilms mais qui n'avait jamais passé le pas pour une œuvre de cette envergure.
On évitera de trop insister, si on veut le défendre, de trop s'attarder sur la performance cataclysmique de Giovanni Pucci, qui est certes très jeune, mais qui a été à minima mal dirigé par le réalisateur. Heureusement que Samuel Jouy remonte le niveau, même si on pourra regretter qu'il joue une nouvelle fois un antagoniste.
Pour finir, on ne peut que regretter, encore une fois, la fin du film, qui a été voulue ouverte à l'interprétation, mais qui, au final, est brouillonne, mal construite et n'amène que des incohérences au final.
Une belle déception pour un film qui aurait pu être une tentative nouvelle et intéressante, d'autant que le scénario, sur le papier était vraiment bon. Dommage...