Niko est un gosse de riche qui ne sait pas quoi faire de sa vie. Il traîne de fille en fille de bar en bar en ne suivant plus ses cours depuis deux ans.
Il réfléchit !
Le film s'ouvre sur une image du jeune homme qui s'habille pour filer en douce du lit qu'il a squatté pour la nuit sans même dire un mot à la jeune femme avec laquelle il l'a partagée.
Elle se réveille et là, douce aimable et gentille, elle lui propose de lui faire un café avant qu'il ne parte !
Refus gêné du jeune homme qui se dit très pressé, déjà en retard et toutes les excuses bidon qu'un connard sort à une femme dans ces cas là !
La malédiction du café commence !
Niko est donc un allemand moderne presque comme les autres. Gentil parasite, mou comme de la gelée anglaise, indécis et jeanfoutre, il se cherche. Nous, spectateurs, suivons ses pérégrinations pendant une journée (1h30) qui nous permet de voir que son emménagement qui date "de plusieurs semaines" dans la capitale allemande a laissé son appartement toujours dans le même état. Nous rencontrons son père, ses amis une jeune femme humiliée durant l'enfance par un Niko cruel et méchant comme peuvent l'être les enfants. Seulement Julika, le gros tas a suivi un traitement et est devenue une jeune femme très, vraiment très séduisante. La mémoire berlinoise est omniprésente, les séquelles de la guerre dans la ville et les mémoires collectives nous sont montrées en filigrane comme inhérente à la germanité actuelle. Ce premier long métrage plein de charmes augure d'une carrière de grande qualité. De nombreuses références mais la marque d'un auteur à suivre.
Rawi
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le 5 juin 2013

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