Oh Lucy!
6.4
Oh Lucy!

Film de Atsuko Hirayanagi (2018)

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Quand on regarde un film que tout se passe bien et que tout d’un coup on se rend compte que c’est parti en vrille, voilà ce qu’est OH LUCY!. Cette production nippo-américaine a été réalisée par Atsuko Hirayanagi. Sa genèse est un travail universitaire qui avait d’abord débouché sur un court métrage nommé aussi OH LUCY!. Quelques années plus tard, la réalisatrice décida de passer au long format. Dans OH LUCY!, on va retrouver dans la vie de Tokyo la si commune Setsuko (Shinobu Terajima) qui va voir sa vie pimenté à la suite d’un simple déjeuner avec sa nièce Mika (Shioli Kutsuna). Celle-ci lui proposera d’aller à des cours d’anglais à sa place. Et c’est là-bas que Setsuko rencontra l’amour en la personne de son professeur John (Josh Hartnett). Malheureusement pour elle, le lendemain il partit à Los Angeles avec Mika. Setsuko décida alors de vivre la grande aventure en allant les rejoindre. OH LUCY! commence de bien belle manière avec une vision de la culture japonaise ou Lucy se fond dans le collectif en oubliant de vivre. Malheureusement, ce côté culturel disparait totalement quand Lucy et sa sœur vont aux Etats-Unis. Alors que j’aurai aimé voir le décalage entre ses habitudes japonaise et le mode de vie américain, on est centré sur la recherche de l’amour. Ce film se transforme au fur & à mesure en une romance un peu raté. Heureusement, la complicité entre les acteurs est vraiment efficace. Ils avaient tous participé au court métrage sorti précédemment, ce qui explique ce lien entre eux. Entre Shinobu Terajima qui joue à merveille l’anti-héroïne, et le séducteur Josh Hartnett que j’avais découvert dans le film d’horreur 30 JOURS DE NUIT, on se régale du jeu d’acteur. Mais bon, alors qu’on profite à fond du film, une scène va venir tout gâcher. Et à partir de celle-ci, on a l’impression que tout se déroule de manière pas forcement logique afin de mener au résultat attendu. Ce qui me fait me poser la question : ce projet était-il assez mature pour passer du court au long métrage, je ne pense pas …


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le 9 mars 2018

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