Le cinéma d'animation japonais a cette capacité à émouvoir que d'autres n'ont pas. Est-ce le cas de cet "Okko et les fantômes" ?
Oriko est une jeune fille pleine de vie. Et ce malgré qu'elle vienne de perdre ses parents dans un tragique accident de voiture auquel elle a survécu. Elle est alors recueilli par sa grand mére qui tient une auberge. Arrivé sur place, elle voit un fantôme, qui va la pousser à aider sa grande mére...
Tout du moins, voici pour le départ d'une histoire qui va ensuite tout doucement se développer et s'avérer avoir, pour sujet, non seulement le deuil, mais aussi la compréhension de l'autre. Ainsi, Oriko (qu'on appelle Okko) va croiser d'autres personnages, eux aussi confronter à cette situation, parfois même sans s'en rendre compte, et va comprendre que tout le monde ne le gére pas de la même façon. Si le film ne se montre pas aussi bien écrit qu'un Miyazaki par exemple, il n'en demeure pas moins intéressant.
Je dois reconnaître avoir passé un bon moment et avoir été touché par cette histoire, d'autant que certains personnages sont franchement adorables (et d'autres un peu moins). Rien de bien novateur dans la technique de dessin, cependant, qui reste trés classique, tout comme la mise en scéne. peut-être qu'un peu plus d'ambition aurait été bienvenue mais cela reste un bon film