(attention spoilers) La première moitié du film est une agréable surprise. Le parti pris radical d'enfermer un homme pendant 15 ans sans que l'on sache pourquoi était une bonne idée. Sans aucun contact humain, ce dernier frôle la démence mais se raccroche à la télévision pour palier l'ennui. Une fois libre, il entreprend de se venger. Cool. Jolis combats bien sauvages, héros sans pitié... Mais là où j'ai sévèrement décroché, c'est justement quand ce monsieur retrouve des relations humaines. Je suis désolée, mais je peux pas concéder ça : une jeune femme qui s'excuse platement de ne pas s'être laissée violer, "la prochaine fois, même si je vous supplie de ne pas le faire et que vous me faites mal, ne faites pas attention." Bonjour le cliché de la femme asiatique ultra-soumise, c'est groteste, vulgaire et risible. Passé cette partie, le film est long, les climax sont prévisibles, et les flashbacks sensés tout expliquer sont d'une inutilité effarante. Bref, je ne comprends pas le succès de cette chose, si vous cherchez un bon films Sud-coréen achetez plutôt "The host".