La caméra bouge autant que quand j'ai un camescope. Le problème de donner à un stagiaire la maitrise de la caméra, c'est que ca se voit aussitôt. Les acteurs ne sont pas convaincants. Face à cette situation dramatique, aucun pathos n'imprime la pellicule. Il n'y a pas de force. L'explosion ne permet pas de suivre le NouvelObs qui écrit "les quarante première minutes du film sont proprements ahurissantes [...]c'est extraordinaire, vous êtes collé à votre siège, vous savez que ce que vous êtes en train de voir, vous ne l'oublierez pas". On croirait qu'il a vu Piège de Cristal alors qu'on assiste pendant deux heures à l'histoire d'un Droppy nord-irlandais.
Il est vrai qu'il n'est pas évident de traiter d'un événement aussi récent, dont l'enquête est à peine close et les condamnations encore en suspens. Mais l''exploit du réalisateur est de faire sonner faux une histoire vraie. L'antithèse du cinéma, non ?