Un jour d’été, un trio de lycéens marginaux qui n’ont jamais touché un instrument de musique de leur vie décide de créer un groupe de musique. Le groupe Kobujutsu.
Kenji Iwaisawa, en adaptant pour l'écran le manga culte Ongaku, c'est lancé dans une aventure en solitaire qui a duré plus de 7 ans, soit 40 000 illustrations entièrement réalisées à la main.
Il a utilisé le procédé de la rotoscopie, une technique qui consiste à tourner des prises de vues réelles puis à dessiner les contours des figures image par image par-dessus ces prises.
On-Gaku : notre rock, un conte rock'n'roll
Avec une bande-son magnifique et des dessins vibrants et ondoyants, ce film, dans la pure veine des comédies sociales britanniques, est à la fois une étude sociologique de la jeunesse japonaise et un bel hommage à la musique rock.
Une ode à la jeunesse
Dans un premier temps, les illustrations très simples des personnages peuvent déstabiliser, mais On-Gaku nous emporte avec son charme rafraîchissant, sa belle énergie, sa poésie et on s'attache très vite à ces jeunes « loubards, musicos ».