La base du film : un complot contre l'empereur (Liu Yiwei). Ce dont on se moque puisque cette trame est prétexte à humour presque non-stop, anachronismes assumés, références, clins d'oeil à des films, des acteurs, des genres…
Royal Dog (Louis Koo) est un garde impérial pas très doué mais grand inventeur d'armes et autres gadgets, sa vraie passion, la second étant la jolie Barbue Hsu qui, lasse d'attendre son prince charmant s'entiche de'une assassin(e) (Lui Yang) qu'elle prend pour un homme.
Sandra Ng est l'impératrice, maître ninja, qui complote contre son mari, un pataud peureux, pour finalement s'en éprendre. Son frère (Na Wei) premier ministre est à la tête du complot.
Fan Siu Wong est le diabolique eunuque qui excelle en kung-fu, et la joue quelque peu registre No.
Kingdom Yuen et Leung Kar-Yan, mariés et parents de Barbue Hsu, grands pratiquants d'arts martiaux, lorgnant jalousement sur leur fille pour laquelle ils veulent un riche mariage.
David Tong est un autre garde, amoureux de la princesse (Song Jia) qui devant elle perd tous ses moyens. Surtout lorsqu'il doit jouter contre trois princes venus passer le concours pour marier la belle – sauf qu'ils sont venus pour tuer eux aussi l'empereur.
Voilà quelques-uns des personnages principaux qui donnent un vague aperçu de cette comédie enjouée semblant ainsi très classique. Ce qui ne l'est pas dans son traitement : Ca part dans tous les sens dans un ensemble assez cartoonesque et enlevé, l'humour est parfois/rarement limite , ça virevolte et vole pendant les combats (exagérés mais pas mauvais – Sam Feng) dont certains reprennent les codes de certains films 70-80 pour les pasticher sans méchanceté.
Les acteurs s'adaptent bien au genre et s'amusent probablement. On sait que Sandra Ng est loin d'un premier coup d'essai. Comme on sait aussi Wong Jing capable du bon comme du beaucoup moins bon : il donne ici un métrage agréable, sans profonds messages cachés certes mais pas idiot pour autant.
Une de mes comédies comico-loufoque hongkongaises récentes préférées (3e place au box office à sa sortie), trop souvent mis en regard en Occident avec Forbidden City Cop (1996).