Après quelques minutes de visionnage, j’ai pensé : "encore partie pour plus d’une heure d’ennui". Médisante que je fus. En allant me coucher et bien après, plusieurs réflexions et/ou sensations tournaient dans ma tête. Je viens de lire une critique de Play-it-again-Sam qui, au sujet de la comédie en cause, emploie le mot "inoffensif". [edit : oupss... prête à confusion, ce n'est bien sûr pas au sujet de ce film]
Et voilà, c'est cela : ce film est offensif. Pas tant dans son scénario assez simple. Non c'est réducteur : sans surprise, mais là aussi, le terme est réducteur. Au fur et à mesure du déroulement, on ne devine pas on comprend.
Au départ, comme il est expliqué dans certains argumentaires, un acte tout simple, bien que grave, va conduire à un enchaînement de situations. Situations qu’on n’attend pas pour autant car elles ne sont pas de nos modes habituels. Et même si certaines ne sont pas inédites, elles sont tout de même autres.
Mais ce n'est pas le scénario qui interroge, c'est, ce que je qualifierai à défaut, la réalité, en chaque instant du film. Et c'est en cela qu’il devient offensif. Toutes les strates de pauvreté que l’on y voit et les obligations liées. Ces réalités sont d’autant plus offensives qu’elles ne semblent pas exposées par volonté des auteurs telles que traitées dans d’autres films étiquetés mélodrames par exemple, et plus ou moins bien ficelés.
Car l’histoire se déroule dans un environnement au quotidien. Mieux qu’un discours, on approche de ce qui fait la vie dans cet autre coin du monde. Laissant des marques, après le mot Fin.