Première collaboration dans un western spaghetti ou western fayot écrit et réalisé par le cinéaste Enzo Barboni (Les anges mangent aussi des fayots, Renegade), connu aussi plus tard sous le pseudonyme plus hollywoodien d'E.B. Clucher qui s'associe au duo légendaire italien Hill - Spencer dans un western plein de têtes à claques, de coups de poing massue et aux bruitages si caractéristiques. L'habile tireur acrobate Trinita, la main droite du diable c'est Terence Hill anciennement connu sous son vrai nom, Mario Girotti (Le Guépard, Mon nom est Personne) et le costaud ronchon Bambino, la main gauche du diable c'est Bud Spencer, l'ancien nageur du nom de Carlo Pedersoli (Un héros de notre temps, Aladdin), se retrouvent dans leur cinquième film en commun, véritable chef-d'œuvre du western italien qui pose les codes comiques bons enfants du duo latin, Spencer étant souvent ennuyé par l'arrivée d'Hill synonyme de gros problèmes. Au siècle dernier, quelque part dans l'Ouest américain. Un vagabond et son frère, shérif, prennent le parti d'une communauté de mormons attaquée par les hommes de main d'un ambitieux colonel.
Le casting met en vedette aussi Farley Granger (La Corde, Le Serpent), Steffen Zacharias (Exterminator 2), Dan Sturkie (Cinq hommes armés), Gisela Hahn (César et Rosalie, Contamination), Elena Pedemonte (Wanted Sabata, Cometogether), Luciano Rossi (Nuits d'amour et d'épouvante, Frayeurs), Ezio Marano (Deux super-flics) et le légendaire cascadeur chorégraphe Riccardo Pizzuti.
Qu'est ta dit à propos de ma vieille ?
Trinita est un vagabond paresseux et boulimique. Mais c'est aussi un redoutable tireur d'élite. En arrivant dans un village, Trinita a la surprise de découvrir que son frère, Bambino, est devenu shérif. En fait, Bambino, voleur de chevaux, s'est échappé de prison et a emprunté l'identité d'un représentant de la loi, rencontré en chemin et quelque peu malmené... Le shérif Bambino n'est pas enchanté de revoir Trinita, son cadet, mais il juge opportun de s'assurer de son silence et de son concours. Car Bambino convoite les chevaux du Major, élégante canaille qui veut chasser une colonie de Mormons installée, avec ses troupeaux, dans une fertile vallée voisine...
Où est le vin ?
Avec une collaboration fructueuse de 18 films (Annibal, Dieu pardonne... moi pas !, Les Quatre de l'Ave Maria, La Colline des bottes, On l'appelle Trinita, Le Corsaire noir, On continue à l'appeler Trinita, Maintenant, on l'appelle Plata, Attention, on va s'fâcher !, Les Deux Missionnaires, Deux super-flics, Pair et Impair, Cul et Chemise, Salut l'ami, adieu le trésor, Quand faut y aller, faut y aller, Attention les dégâts, Les Super-flics de Miami, Petit papa baston), ce cinquième long-métrage sortie en France en 1971 suit les mésaventures des deux demi-frères de la baston humoristique dans leur premier gros succès européen, un triomphe en Italie à plus de 8 millions d'entrées, le plus grand succès du duo en Espagne à presque 5 millions, véritable carton pour l'Allemagne à + de 6 millions et bien sûr la France avec plus de 2.6 millions d’entrées. Une unique et seule suite sera tournée l'année suivante en 1971 (sortie en France en 1972), On continue à l'appeler Trinita. Ces deux frangins bien crasseux aux caractères différents sont fainéants et font toujours les choses si ça leur rapporte et surtout pour les beaux yeux des belles de l'ouest. La première partie est un peu longue, véritable western italien classique. La seconde partie fait entrevoir ce que va être dans le futur l'association des deux loutisques de la comédie buddy movie ! Il y a aussi les personnages secondaires amusant dans le film, le mexicain bourré et le cordon bleu Jonathan sans oublier les associés de Bambino, Grincheux & Timide mais aussi le chef des méchants mexicains, Mezcal ridiculisé ! Il y a de nombreuses petites bagarres tout au long de l'oeuvre cependant le fight du saloon et le grand final sont les plus excellentes séquences de bourre-pif. Et pour finir la merveilleuse musique en sifflotant signée par le compositeur italien Franco Micalizzi.
Merci mon frère !
Merci mon cul !