L'empereur est un con
Le meilleur rôle de Smaïn au cinéma même si c'est pas original : le rôle du "beur" qui se lie d'amitié avec un grand patron. Film qui a bercé mon enfance avec des scènes cultes comme celle au...
le 24 sept. 2021
1 j'aime
Pierre Richard troque dans cette comédie sa panoplie de distrait et de maladroit contre celle, bien plus sévère et plus stricte, d'un puissant industriel. Tout le contraire, en définitive, de son personnage récurrent. Respecté et craint, le dénommé Charles de Boislevé, dit l'Empereur, rencontre un jeune beur impertinent qui le divertit et l'humanise.
C'est le thème classique du retour à des valeurs essentielles, convivialité et simplicité, que Pierre Richard développe à travers une comédie de situations et de caractères, parfois amère tant le mal-être de l'Empereur est profond, et constituée principalement de paradoxes cocasses, où l'on voit Pierre Richard en mobylette et Smaïn au golf. C'est amusant mais caricatural, c'es-à-dire que les personnages ne sont guère crédibles et que la fable est plutôt convenue. La démarche de Pierre Richard reste simpliste à partir d'un scénario sans surprise auquel il manque un soupçon de finesse et d'élégance pour convaincre complètement. Smaïn cabotine bien un peu, mais son association avec Pierre Richard témoigne d'une évidente complémentarité.
Créée
le 14 oct. 2024
Critique lue 1 fois
D'autres avis sur On peut toujours rêver
Le meilleur rôle de Smaïn au cinéma même si c'est pas original : le rôle du "beur" qui se lie d'amitié avec un grand patron. Film qui a bercé mon enfance avec des scènes cultes comme celle au...
le 24 sept. 2021
1 j'aime
On est très très loin des premières réalisations poéticomiques de Pierre Richard. Son personnage lunaire a disparu pour laisser place à un cynique auquel se confronte un Smaïn toujours aussi énervant...
Par
le 29 nov. 2012
1 j'aime
Pierre Richard troque dans cette comédie sa panoplie de distrait et de maladroit contre celle, bien plus sévère et plus stricte, d'un puissant industriel. Tout le contraire, en définitive, de son...
le 14 oct. 2024
Du même critique
Trois amies, dont l'une, interprétée par India Hair, occupe le devant de la scène de façon plus grave, se débattent dans les nombreuses formes amoureuses qu'Emmanuel Mouret met à leur disposition...
le 9 nov. 2024
1 j'aime
Associée aux rigueurs des moeurs monastiques, l'intrigue de ce qu'on peut appeler polar médiéval et religieux n'en est que plus étrange et saisissante. Le réalisme avec lequel Jean-Jacques Annaud...
le 22 oct. 2024
1 j'aime
David Ladislas (Belmondo) trafique au service d'une organisation de malfaiteurs. Cette fois, il doit convoyer au Liban une voiture chargée d'or aux côtés d'une complice (Jean Seberg)Cette comédie...
le 21 oct. 2024
1 j'aime