(Micro Critique flash à chaud, je reviendrai travailler la forme demain)
Tarantino n’a rien perdu de sa superbe, il n'y a que lui pour accoucher d'une oeuvre pareille (Brad Pitt pète la classe, Di Caprio est magistral et Margot Robbie sublime), dommage qu'avec un peu de recul, aussi fascinante soit-elle, celle-ci ne raconte au final pas grand chose: pas de but à atteindre, pas d'intrigue à laquelle se raccrocher, uniquement deux personnages qui font du sur place... Le seul fil conducteur reste les passages (très) secondaires de Sharon Tate qui sont insérés çà et là au cours du film...
De +, le réalisateur a eu la main un peu lourde sur ses fétiches: pieds propres, pieds sales, boules dans des mini shorts en gros plan, y en aura pour tout le monde! C’est marrant quand c’est discret, mais là, c’était un peu... Envahissant... Trop appuyé.
Impressionnant aussi (et c'est une intention du réalisateur, années 60 oblige) comme tout le monde tourne ici à 3 paquets de clopes par jour, même les voitures crachent des nuages noirs à en faire crever Greta Thunberg d'un AVC. Presque 4 ans que j’ai arrêté de fumer, et j’ai tout de même envie de me coller un patch de nicotine, juste au cas où.
Bref, à voir indéniablement (ça frôle le génie de rendre le vide si attrayant), un film qui, comme the Artist, brossera surement l'Académie dans le sens du poil, mais pas non plus LE meilleur de la filmo' de Tarantino en ce qui me concerne!
PS: Le final de cette réalité "alternative" est très savoureux! Cuit à point! Et là aussi, ça fume pas mal!