Après la semi-déception qu’était The Hateful Eight (me concernant), j’ai trouvé étrange ce neuvième film de Quentin Tarantino dans sa construction scénaristique, mais appréciable dans l’ensemble. Les (« interminables ») scènes à rallonge sont toujours là, mais elles ne ralentissent jamais l’histoire. Certains passages pourraient paraître hors propos si, comme moi, vous n’êtes pas bien renseignés sur le meurtre de Sharon Tate. En d’autres mots, dans Once Upon a Time… in Hollywood, Quentin Tarantino fait une déclaration d’Amour très personnelle au Septième Art.
Pour commencer, il refait appel à ses acteurs fétiches (Leonardo DiCaprio, Brad Pitt, Kurt Russell, Michael Madsen). Il invite également de nouvelles têtes devant sa caméra (Margot Robbie, Dakota Fanning, Emile Hirsch, Margaret Qualley, Austin Butler). Comme toujours, la direction d’acteur est impeccable. Leonardo DiCaprio joue un vrai rôle à contre-emploi (en incarnant un acteur raté gâté pourri) et sort ainsi de sa zone de confort. Brad Pitt s’avère être le personnage le plus attachant du lot, tant sa situation professionnelle et sociale n’est pas méritée. Enfin, Margot Robbie est parfaite en Sharon Tate, tant elle a le look et l’attitude de cette dernière. Cependant, j’aurais voulu voir comment Jennifer Lawrence se serait appropriée le rôle.
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