Auparavant, Il a su s'illustrer dans le western avec un récit épique (Django Unchained) et un huis clos sanglant (The Hateful Eight), ainsi que dans le film de guerre/action avec une réappropriation historique (Inglourious Batserds). Ce sont les films nécessaires à voir pour posséder les clés de lecture principales afin d'approfondir notre compréhension de Once Upon a Time... (OUT) in Hollywood. En effet, bien que chacun des neufs films soient des oeuvres à part entière, il est important de constater le changement de registre effectué au cours de sa filmographie. Depuis son 6ème film, Quentin Tarantino a anobli son esthétique dans un cinéma qui lui ai propre. OUT étant le point culminant actuel de son style, on y décèle les mêmes éclats de folie et de créativité en ce qui concerne les motifs western et le déglinguage de nazis. Au cours de son nouveau long-métrage, Tarantino a à nouveau retravailler l'Histoire dans le but de la lui rendre plus satisfaisante, et laisser Sharon Tate faire de vieux os. Avec un casting incomparable à tout point de vue, on retrouve une fiction dépeignant une époque tumultueuse et novatrice tant dans les décors, les situations, les musiques ou les personnages. Margot Robbie incarne ici l'égérie de son film tel que Tarantino aime à le faire. OUT est un enchaînement de digressions permettant au realisateur/scénariste de mettre en place toutes ses idées. C'est au vue des nombreuses reprises de codes du film de cowboys que ce soit dans les prises de vues à la ceinture, des plans américains, des bottines de Brad Pitt en plans serrés ou dans l'esthétique "ranch" pendant la digression à l'ancien studio avec Cliff Booth et le tournage de Rick Dalton que l'on comprend cette subtilité qui n'en ai pas une. En outre, on retrouve le besoin inextinguible de Tarantino de tuer du SS. Il est donc tout indiquer de connaître ses 3 derniers films. En plaçant toutes les idées trop courtes pour faire un long-métrage et sa passion ostentatoire pour le Hollywood des années 60, Quentin Tarantino termine OUT par une apothéose comique et ultra-violente, à l'instar d'une signature en bonne et dûe forme. Le lance-flammes de Dicaprio dans ce neuvième en fait un film flambant neuf.