Définitivement, Tarantino m'a perdu après cet énième film pompeux. Ici, dans une uchronie qui ne parle pas de grand chose -- et pourtant verbeuse ! -- et semble surtout construite sur mesure pour rendre hommage aux objets fétiches de son auteur : le cinéma d'exploitation des années 60-70, la bande-son habituelle, les bagnoles d'époque, les pieds (si, si).
La fin est sans surprise, comme dans tous les Tarantino les méchants auront le droit de périr dans d'atroces souffrances sous la main jubilatoire de leurs bourreaux, ici un Brad Pitt en extase qui grille à coups de lance-flammes les membres de la Manson Family.