Cocktail de réminiscences où Tarantino agite réel et illusions. Au seuil d’une nuit d’été, le rêve s’éteint sur le boulevard des anges. J'ai été très enthousiasmée par le film où les idées foisonnent, tout comme la mise en scène de ce film, très vertigineuse, oscillant entre fiction et réel ; c'est comme une fable où se revisite l’histoire. L’émotion fut au RDV dans cette remémoration mélancolique et introspective de Tarantino , même si l’humour vient ponctuer cette balade cinéphilique dans une époque qui se termine, comme se termine l’innocence, puisque les choses ne seront plus pareilles après cette nuit là. A travers tous ces lieux mythiques de L- A, acteurs et doublures, plateaux et décors … Tout est possible par la magie du cinéma et de la fiction, il ménage un coin de rêve, transforme la réalité. Au final, c’est une véritable ode au cinéma dans tout ce qui l’a inspiré. Ce qui fait sans doute la mélancolie, est son attachement à ces 2 personnages sur le déclin , un peu à la marge, très complémentaires, fonctionnant en miroir, mais liés par une amitié solide qui sont les témoins de ce qui va s’éteindre.