Once upon a Time in November se base sur plusieurs histoires qui ont eu lieu en Pologne et qui concernent des personnes expulsées de leurs appartements et qui se retrouvent à la rue, pratiquement du jour au lendemain. C'est le cas du personnage principal du film et de sa mère, laquelle va naviguer entre un foyer, un squat et une cabane abandonnée. Son fils se débrouille de son côté et ils ont pour les accompagner un chien bâtard qui est comme le symbole de ces nouveaux SDF de Varsovie. Ce corniaud est omniprésent à l'image, toujours fidèle et plein de ressources, se retrouvant au final au milieu de la commémoration de la fête nationale qui dégénère en manifestation nationaliste. C'est le point d'orgue du film, étayé par des images tirés de reportages d'actualité, et qui délivre un message on ne peut plus alarmant sur une démocratie qui comme ailleurs est mise en danger par une vague d'extrême droite. Le changement de focale du scénario est un peu brutal mais l'ensemble est finalement cohérent et ne sacrifie pas la fiction à l'aspect documentaire. Car oui, même dans les moments de violence, la caméra suit inlassablement le bâtard dans ses pérégrinations.

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le 7 nov. 2018

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