Désopilant
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le 11 févr. 2025
Ce petit succès au box-office américain nous rappelle aux tristes heures des comédies spécialement à destination des afro-américains tels que « Barbershop » ou assimilés : un film de niche trop sectaire qui ne semble parler qu’au public visé. Pour les autres, on se demande si c’est juste un problème de culture (ce qui, dans le domaine de la comédie, peut se comprendre) ou produit visuel aux codes que seul le public visé peut apprécier? On ne sait pas trop mais on a tout de même bien du mal à croire que même les spectateurs afro-américains puissent prendre un quelconque plaisir et s’amuser devant cette chose tant le rire est triste et le film fastidieux et pénible dans son ensemble. Même un seul sourire ne nous est pas arraché sur une heure et demie de projection, c’est dire la nullité de la chose...
On en viendrait presque à plaindre ce public n’a pas droit aux films qu’il mérite niveau comédie et se voit offrir des œuvres d’une telle ineptie. C’est bien simple : rien ne fonctionne dans ce « One of them days ». Ce qui aurait pu être une comédie sympathique en forme de buddy-movie au féminin loupe pourtant tout ce qu’il entreprend faisant passer son court visionnage pour un calvaire de cinéma. Si on peut encore appeler cela du cinéma d’ailleurs... On suit donc deux amies et colocataires dans leur pérégrinations au sein d’un quartier interlope de Los Angeles pour récupérer l’argent de leur loyer avant d’être mises à la rue par leur propriétaire. Pourquoi pas. Cette course contre la montre aurait pu accoucher d’une comédie intelligente aux considérations sociales ou même, à la limie, d’une grosse tranche de rire aux gags gras mais réussis. Il n’en sera rien, ce « film » ne sera jamais ni l’un ni l’autre et on va devoir se farcir une heure et demie qui paraît une éternité de lourdeur et d’idiotie.
D’abord, rien n’a de sens. Toutes les décisions prises par les deux amies n’ont ni queue ni tête et on en prendrait presque une pour la claquer sur l’autre tant leurs choix sont, au mieux, incohérents, au pire, complètement débiles. Dès lors difficile d’avoir une quelconque empathie pour elles ou de rentrer dans le long-métrage. Mais ce n’est pas tout : tout se règle comme par magie et, sous ses airs de comédie légère, « One of them days » accumule les séquences sans aucun sens qui semble prendre les spectateurs pour des dégénérés. La cerise sur le gâteau : aucun gag n’est jamais drôle. C’est tellement gros ou grossier que cela en deviendrait presque gênant. Le metteur en scène de cette chose nous gratifie en plus d’une mise en scène de clip tape-à-l’œil et d’une morale tellement niaiseuse que, pour le coup, on en rirait presque. Le public cible mériterait tellement mieux que ce genre de navet où toute notion de cinéma ne semble plus exister. C’est ce qui s’appelle une belle bouse qui fait aussi bien perdre son temps que nous démoraliser quant à la production de certains scripts... À fuir!
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il y a 2 jours
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