Luffy et son équipage vont assister au concert de la plus célèbre chanteuse, Uta, mais sans se rendre compte qu'ils sont tombés dans un piège.
L'avantage du film, c'est que pour quelqu'un comme moi qui a survolé l'arc Wa, et qui ne lit les scans depuis leur disponibilité officielle sur Manga +, c'est quand même très facile de s'y retrouver. Même s'il faut tiquer sur une incohérence majeure qui est qu'on n'a jamais entendu parler de Uta en plus 100 volumes, alors qu'elle, Luffy et Shanks partagent un lien assez fort. je dirais que c'est avant tout un film musical, car il doit y avoir une dizaine de chansons, et comme je l'ai vu en version française, je dois dire que les oreilles saignaient à plusieurs reprises. Je ne sais pas qui est cette Hoshi, mais le contraste entre sa voix chantée, et l'autre comédienne de doublage qui s'occupe de Uta, Marie Braam, est très important. Tout comme le fait que depuis que je ne suis plus la série (jusqu'à la partie consacrée aux Hommes-Poissons), beaucoup de voix ont changé, et pas en bien.
Mais disons que sur les presque deux heures, le spectacle est là, avec des scènes impressionnantes quand Uta chante le bonheur, mais même si on n'apprend rien sur l'histoire de la série, ça fait tout de même plaisir de voir Shanks et son équipage dans un plus rôle actif qu'à l'accoutumée. Ce qui est au détriment du reste de l'équipe de Luffy, quasiment réduit à de la figuration.
A mes yeux, c'est moins réussi que par exemple Z, même s'il y a ici son lot de bastons, la musique restera dominante. Donc, mi-figue mi-raisin devant ce quinzième film de One Piece, que j'ai vu dans des conditions idéales en salles (climatisation, 5 personnes dans la salle donc aucun bruit), idéal pour l'été, mais qui s'oubliera assez vite.