Si le scénario tient sur un post-it, c'est surtout à cause de Luc Besson, qui a supprimé bon nombre de scène lors de l'exportation du film en Europe. Ainsi, toutes les scènes concernant la sœur de Muay Lek ont été supprimées et la musique rock thaïlandaise remplacée par du hip-hop français douteux. Pour le reste, les scènes d'action sont tout bonnement ahurissantes de réalisme... Osées, jamais vues auparavant, les Thaïlandais proposent donc des cascades inédites et dangereuses dont on ne peut que tomber en extase devant la grâce et la violence de leur interprétation.
Dans le rôle principal, Tony Jaa, révélation du film, joue peut-être comme ses pieds mais interprète des bastons excellentes et impressionnantes comme lorsqu'il combat un Occidental muni d'un frigidaire comme bouclier ou encore cette fameuse course-poursuite dans Bangkok. Un florilège d'action et de tatanes dans la face font de Ong-Bak un très bon film du genre, désormais source d'inspiration pour nos compatriotes du Parkour et des films d'action contemporains...