Oui je sais, Only god forgives se déroule en Thaïlande, mais ce titre m’est apparu durant la projection et je trouve que ça aurait été bête de ne pas le publier aux yeux du monde.
Alors que dire de ce nouveau NWR (pour les intimes) ? Précisons que je ne suis pas une grande spécialiste du réalisateur, je me suis juste pris un gros choc esthétique et cinématographique avec Drive, qui m’a donné envie de continuer à faire connaissance avec lui.
1. Travail sublime sur les lumières. Quasi aucune scène en lumière naturelle ou de jour alors c’est la fête aux jeux de couleurs, aux reflets, aux projections, aux ombres. En un mot comme en 100 : c’est magnifique. Comme le film est assez lent et quasi muet, on a vraiment le temps de s’y attarder et j’ai eu l’impression de contempler des tableaux.
2. Kristin Scott-Thomas est mortelle. Et surprenante. Je m’attendais pas à la voir un jour de cette manière, et comme d’habitude, elle rayonne de classe.
3. Ryan Gosling. Autant Drive sublimait vraiment l’acteur, faisant de lui au passage LE sex symbol du début de la décennie, autant dans Only god forgives, j’ai eu l’impression que toutes ses imperfections étaient utilisées (et ce n’est pas un reproche) et mises en exergue (oui j’utilise des mots comme ça parfois). Et cela n’empêche en aucun cas son magnétisme d’opérer.
4. Ça donne pas envie d’aller en Thaïlande
Au final, un film vénéneux et entêtant.
(Bon par contre, au niveau du scénario, je vous avoue que j’ai pas entièrement compris le pourquoi du comment)
(Spécial thx à Nicolas Winding Refn de prouver que l’on peut encore réaliser des films qui durent moins de 2h)