Deux mois après sa sortie, j'ai quand même pu aller voir Un amour de jeunesse de Mia Hansen-Løve.
J'avais entendu tellement de bonnes critiques sur ce deuxième film comme sur son premier, et puis ce titre associé à son si joli nom, je me faisais une joie de le découvrir.
Ah ben merde.
Je me suis fait chier ... Mais alors dans les grandes largeurs quoi...
Pitch :
1ère partie > Camille 15 ans, et son premier amour Sullivan 19 ans. Qui va partir fait un road trip d'un an avec ses copains en Amérique du Sud. Bouh séparation déception reproches pleurs abandon largage.
2ème partie > Camille 19 ans n'a jamais revu Sullivan mais trimballe une mélancolie féroce depuis, heureusement elle a trouvé sa voie dans l'architecture et un truc un peu bizarre sans doute freudien ou œdipien ou que sais-je encore de psy dans sa relation avec son prof Lorenz, de 30 ans son ainé.
3ème partie > Camille 21 ans revoie Sullivan et trompe allégrement Lorenz avec dans leur appartement (mais dans la chambre d'amis uniquement), parce que finalement elle n'a jamais cessé de l'aimer. Mais finalement Sullivan repart on ne sait où et Camille pleure de nouveau dans sa chambre d'enfant sous le regard désespéré de sa mère (Valérie Bonneton, seul élément un tant soit peu agréable du film)
2h se sont passées. J'ai hésité maintes fois à me barrer de la salle (ce qu'ont d'ailleurs fait les gens derrière moi) mais j'ai résisté, en espérant une amélioration (queudalle).
Un amour de jeunesse est inintéressant, sans réelles qualités artistiques (la photo et la réa ne sont pas transcendantes) et extrêmement long.
Le personnage de Camille est une pleureuse tellement pénible que je ne m'y suis pas attachée une seconde.
Sebastian Urzendowsky (Sullivan) joue si mal que s'en est indécent. La seule phrase correcte de dialogue que l'on puisse lui accorder c'est quand ils sortent du ciné et qu'il critique le film « c'est très Français, les comédiens sont énervants, c'est verbeux, bavard et complaisant ». Bien vu Mia d'avoir voulu te jouer des futures critiques que l'on pourrait faire au tien, mais il aurait mieux valu faire en sorte de ne pas les mériter.
Je regarderai tout de même Le père de mes enfants par curiosité, et puis en dvd, je pourrais stopper le visionnage sans scrupules.
Bonus track : Le bus qui passe dans la rue avec une pub pour Be bad dessus. L'action est censée se passer en 2003. Ce film est sorti en 2010.
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