Enfermé dans une pesanteur très détachée, l’affrontement cathartique d'une âme errante, tuée dans l’œuf par sa propre génitrice, face à l’implacable lame de la justice, seule capable de trancher les liens viciés du sang, éclaboussant d’un rouge bouillonnant la froideur régnante. Multipliant les guerriers silencieux, Refn divise autant les corps que les avis, postures mutiques envoutantes ou assommantes, symboliques à l’ultra violence flamboyante ou prétentieuse, c’est selon, et c’est justement là, au sein de cette criante ambiguïté que réside toute la force du réalisateur.
https://pecine.wordpress.com/2013/06/14/trois-films-sinon-rien-12/

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le 29 mai 2013

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PEC

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