La légèreté des dialogues et du scénario a rebuté de nombreux spectateurs et ceux qui s'attendaient à voir un "Drive"-bis ont été fort déçus.
Or, pour comprendre un peu mieux les intentions du réalisateur, il faut avoir visionné le film avec le commentaire du réalisateur qui nous donne alors quelques éclaircissements:
- références mythologiques ou sens caché des images;
- le chef de police impitoyable et invincible à l'image d'un dieu ou d'un juge qui décide de qui vit et qui doit mourir;
- Julian, son frère et leur mère qui agissent en dehors de la loi et de leurs pays et devront irrémédiablement rendre des comptes à Dieu;
- les mains de Julian avec lesquelles il a commis des crimes qui le hantent, dont le meurtre de son propre père, et doivent être coupées en guise de repenti, pour libérer son âme.
Ainsi la digestion est moins difficile et l'on apprécie mieux le film non comme une redite de "Drive" mais comme une œuvre qui le complète et qui en reprend certains codes: esthétique, ambiance colorée mais violente, musiques renforçant la tension des scènes, passé et nom des personnages qui sont flous ou non décrits...