Only God Forgives par Storkan
Après un Drive acclamé aussi bien par la critique que par le public Nicolas Winding Refn revient avec un thriller sauce thaï dopé au filtre rouge.
Les effets de lumières, d'ombres et de couleurs sont magnifiques et occupent une place prédominante dans le film. Cependant, outre cette aspect visuel qui "sauve" le film, les nombreuses scènes de pose avec des acteurs muets ou bien des dialogues synthétisés au maximum, font passer les 1h30 pour une éternité.
L’enchaînement des scènes laisse perplexe, les actions sont étranges et laissent la libre interprétation au spectateur.
Au final, chaque scène peut-être interprété par le spectateur à sa manière et le réalisateur ne donne aucune explication. La violence est exacerbé sans véritable justification excepté dans l'unique but de choquer.
On ressort de la séance songeur, perturbé par le film tout en espérant oublier ce mauvais moment passé.