Ce 6ème volume (sur 13) des « Female Teacher » n’est pas le meilleur de la série même s’il appuie sur Miyako Yamaguchi et… Etsuko Hara en lycéenne. Shin’ichi Shiratori n’a pas l’envergure d’autres maîtres du Roman Porno (notamment le 11ème volume de Junichi Suzuki) . Il y a de bonnes et de mauvaise raisons pour ne pas encenser le film. Evacuons la mauvaise : On ne voit pas assez Etsuko Hara ! Certes, Tokiko en maillot de bain scolaire, c’est bien mais fugace, certes, la scène de salle de bain des Yamakawa mérite le détour mais quand même ! Mais si nous revenons à l’essentiel : la direction d’acteurs de Shin’ichi Shiratori reste sommaire : visage impassible à l’exception des yeux et le scénario de Shôko Shikamizu manque un peu de profondeur. On ne s’ennuie pas mais on n’est pas exalté non plus.Le « secret » est vite éventé, les motivations d’Hikaru-sensei ne transparaissent guère dans le visage figé de Miyako Yamaguchi, même si sa présence est indéniable. Mais, on n’ose pas imaginer qu’il n’y ait rien de plus au-delà de sa « revendication ». Cela rendrait le film crainteux et probablement c’est ce point qui m’a gêné le plus dans le film. Si Taro Ishi incarne correctement le prof de sport infidèle, Muguhei (Jun Takahashi) la petite frappe du lycée est mignon mais pas convaincant. Quant à Etsuko Hara, nous manquons d’objectivité, elle est donc parfaite. On apprécie en revanche les apparitions à la fin de Moeko Ezawa et Akira Takahashi et on regrette que Megu Kawashima et Jun Aki ne soient pas plus présentes à l’écran.
Le stratagème imaginé par Tokiko pour éloigner Hiraku et Muguhei permet des scènes intéressantes mais, le traitement sur la relation secrète car scandaleuse du prof et de son élève peine à convaincre du caractère impossible de leur amour. La qualité technique du film reste conforme aux attendus de la Nikkatsu et on trouvera çà et là quelques scènes et images plaisantes qui éviteront aux spectateurs de sombrer dans l’ennui.