Un étalage de clichés qui frise la surenchère indigeste, c’est répétitif et foncièrement mauvais.

Hakim alias Joaquim, reprend du service. Après avoir infiltré la communauté portugaise (dans le BTP), cette fois-ci, il doit déjouer les plans d’un promoteur véreux…

Frank Cimière & D’Jal récidivent, après le grotesque Opération Portugal (2021), Hakim enfile à nouveau son postiche, sa moustache de portos et son accent à couper au couteau pour passer d’un flic maghrébin à un portugais et ainsi, défendre d’honnêtes citoyens spoliés par une arnaque immobilière.

Le premier opus jouait à fond sur les clichés communautaires et on ne change pas une recette qui marche (il avait totalisé près de 500 000 entrées pour un budget extrêmement modeste). Aucune surprise donc, de retrouver D’Jal et ses comparses dans la surenchère et surtout… le surjeu et les gags répétitifs qui montrent très clairement le manque flagrant d’originalité (pêle-mêle, on y retrouve un musulman qui mange du porc (et plutôt deux fois qu’une, histoire de bien vous l’enfoncer dans le crâne) et d’autres qui portent des barbes de salafistes, car c’est bien connu, du point de vue extérieur, c’est à ça que ressemble un musulman).

« Qu'est-ce qu'un porc homosexuel ? Un porc-tout-gay. » (un portugais)

Les répliques sont à l’image du film, torchées sur un coin de table et peinent difficilement à nous décrocher ne serait-ce qu’un sourire. C’est foncièrement mauvais car ils en font des caisses et ne savent jamais doser, préférant la surenchère indigeste qui frisent le grand n’importe quoi (mention spéciale à la scène de l’exorciste et la course de brouettes).

Bien évidemment avec ce type de comédie qui jouent à fond sur le communautarisme, ils y mettent les pieds dans le plat et accentuent tous les clichés au possible. Les personnages sont grotesques et caricaturés (le wedding planner est un gay outrancier et la mère d’Hakim, comme dans le premier opus, n’est toujours pas foutu d’aligner 3 mots en français sans en faire des tonnes). Côté scénario, c’est un bordel sans nom où l'on passe d'une intrigue à une autre sans discontinuer.

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