Dans une ville chinoise, un maitre d'arts martiaux respecté sombre peu à peu dans l'addiction à l'opium, laissant le champ libre à ses adversaires. Un autre maitre aveugle va tenter de le soigner de son mal, avec un entrainement à la dure.
Opium and the Kung Fu Master est le dernier film réalisé par Tang Chia, qui arrêtera quasiment sa carrière, à l'exception de deux participations dans les années 1990. C'est sans doute son échec au box-office local, en même temps que la longue chute de la Shaw Brothers, qui l'a poussé vers la sortie, mais il montre toujours un certain talent. Même si là, contrairement à Shaolin Prince et Intruders, les combats se font essentiellement à l'arme blanche, avec moins de violence, ce qui m'attriste.
Cependant, Ti Lung est encore de la partie, et il y a quelques bastons assez réussies, dans des décors toujours plus modestes, et une partie assez intéressante, voire didactique, sur les dangers de l'opium. Même si l'acteur semble en faire beaucoup dans son addiction, et sur les méthodes de sevrage.
Au final, si je ne suis pas forcément très fan du film, on reconnait quand même l'efficacité de Tang Chia, qui a sans doute révisé ses ambitions à la baisse en proposant un néanmoins un point de vue original pour de la baston.