Nous sommes en 1538. Une expédition est lancée par le roi d’Espagne pour localiser la cité d’or mythique de Teziutlan. Mais les dangers de la jungle (tribus indigènes cannibales, serpents à la morsure mortelle, caïmans : faites votre choix) ne sont rien comparés aux querelles qui déciment peu à peu le groupe. S’il parvient à nous immerger dans son ambiance froidement désespérée, Oro, la cité perdue pêche par le caractère épisodique de sa narration. Une progression narrative hasardeuse, faite de péripéties arbitraires et expéditives, cloue un peu l’épopée promise au sol. Le spectateur n’est pas non plus aidé par la bande originale erratique, jamais à la hauteur des images qu’elle illustre. Le réalisateur Agustín Díaz Yanes peut néanmoins compter sur une brochette d’acteurs au diapason d’un récit sans héros positif…
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