Difficile de ne pas décrocher par endroits, malgré une certaine poésie qui se dégage parfois.
Le problème quand on s’attaque à un mythe aussi grand que celui d’Orphée, c’est que l’adaptation doit être aussi grandiose que le sujet. Ici, c’est raté.
Un mythe, c’est du merveilleux, qui dépasse l’esprit, et non pas des trucages, de la prestidigitation.
Un mythe, c’est atemporel, or il ne suffit pas de le dire en introduction pour ne plus voir le caractère contingent d’un tel film.
Un mythe, ça traduit l’humanité. Voire l’Humanité. Ce n’est pas une comédie de mœurs, sur quelque société, ce n’est pas politisé ni volontairement apolitique.
Pour réécrire un mythe, il ne suffit pas d’une bonne idée et d’un statut déjà mythique, celui du poète Cocteau.
Un bon film, mais pas à la hauteur de son sujet.