Peu de choses sont à sauver dans ce film qu’on pense avoir déjà vu : la pâte d’igname aphrodisiaque (?), une fugace double pénétration à la fin, quelques jolis tatouages, quelques bagarres avec une Naomi Tani au coutelas… C’est un peu bref pour maintenir l’attention du spectateur. Les cordes de Dan Oniruku sont au service minimum, le scénario Keiji Kubota n’offre guère de surprises, Katsuhiko Fujii sait tenir sa caméra et ses scènes, mais sans éclat particulier. Naomi Tani, si cette fois-ci elle sait manier le couteau, elle reste coincée dans l’honneur donc le sacrifice de sa personne, ce qui ne change guère son rôle. Terumi Azuma (Omitsu) est bien mignonne mais totalement secondaire tout comme Yuki Minami en Hana, la prostituée en fuite et Mari Kojima (Momoko) dont le personnage aurait pu être plus étoffé.
On a donc de jolis costumes d’époque, quelques scènes en extérieur mais rien qui mérite un franc enthousiasme. L’ennui pointe ici dangereusement.