Oslo 31 Aout est un film qui m'est tombé dessus par hasard,
je n'avais pas prévu d'aller au cinéma,
et je n'avais pas entendu parlé de ce film.
Dans cette disposition, j'ai découvert un film qui m'a littéralement boulversé.
D'abord Joachim Trier pose le cadre d'une façon très juste et poétique.
On fait le tour de la ville d'Oslo en s'immergeant progressivement dans son rythme, son ambiance.
L'atmosphère d'une fin d'été, où quelque chose se fini, une sorte de cycle qu'on a pourtant l'impression de redécouvrir à chaque fois.
Puis Anders entre en scène, en nous confrontant très rapidement à sa personnalité fébrile, et son errance dans ce monde.
Sa fragilité touchante m'a directement mis dans une position d'empathie, qui m'a fait vivre une journée à Oslo, un 31 Aout, au travers des yeux d'Anders, et avec sa sensibilité exacerbée, à fleur de peau.
J'ai vécu chaque évènement de cette journée, aussi futiles soient-ils, de façon profonde, douloureuse et belle, jusqu'à la fin.
Ce film a été un moment de cinéma intense, comme je n'en avais jamais vécu.