Après avoir eu un beau coup de coeur pour Oslo 31 Aout de Joackim Trier, Je me suis dit qu'il fallait quand même que je vois le film qui l'avait inspiré : Le Feu follet.
C'est donc avec beaucoup d'attentes que je me suis lancé dans ce film de Louis Malle, et je pense pouvoir dire que je n'ai pas été déçus !
Là où l'esthétique des plans et où la contemporanéité d'Oslo 31 Aout m'avait touché en profondeur, Le film de Louis Malle nous parle d'une autre époque, mais avec une vérité dans les émotion qui nous relie directement au personnage d'Alain Leroy.
On est pris d'empathie pour celui-ci, ce qui lui permet de nous emmener avec lui, dans son errance.
J'ai trouvé que le Feu follet montrait de façon plus évidente les rouages d'une addiction avec moins de poésie que son petit fils scandinave, mais cela donne une autre lecture à l'addiction, qui n'a pas le même poison et donc pas les mêmes effets...