Label provoc
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Voir Nicolas bedos reprendre la main sur OSS était un risque périlleux. Sa marque, ses idées socio-politiques sont clairement apparentes dans le film. De sorte qu'on a pas l'impression de voir Hubert à l'écran mais bel et bien son réalisateur..
Ce 3eme opus est bien moins fin que les 2 premiers. Les blagues, si certaines partent d'une bonne idée, sont mal emmenées. Par exemple, pourquoi nous mettre des zooms pour qu'on comprenne bien la vanne, ou pourquoi nous la répéter à tout bout de champ ?
Le personnage OSS 1001, est juste un coup marketing pour se payer Pierre Niney, grand acteur du moment.
Il ringardise encore plus OSS, mais avons nous besoin de lui pour cela ? Et surtout, avons nous besoin qu'on nous le mette encore plus en évidence ? On sait très bien comment est OSS, et c'est pour cela que nous venons voir le film !
De même que l'amour inconditionnel de la France. Nous l'avons bien compris dans les 2 premiers opus sans qu'on nous le serve à toutes les sauces toutes les 5 min !
Au final, OSS n'est plus dans le coup, il a vieilli et la différence avec OSS 1001 le montre. Mais est ce le OSS que nous voulons voir ? Pas certain..
Enfin, le film traîne en longueur avec des scènes sans grand intérêts. De même, il manque de lisibilité, OSS change d'avis.. Puis finalement non. Sans oublier les leçons progressistes que nous servent les rebelles qui donnent un autre sens au film. Le pieds de nez final d'oss sonne comme celui de bedos à ses détracteurs..
Ce 3eme opus est donc clairement en dessous des 2 premiers, devenus mythiques et le seront certainement encore plus après ce 3eme.
Créée
le 6 août 2021
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