J’ai rien contre Jean Dujardin. Le peu de fois où je l’ai vu dans un film, ça allait, et j’entendais beaucoup de bien de cet OSS 117.
Et ça avait l’air vraiment beauf…
Et moi j’aime l’humour beauf. J’aime quand c’est ridicule.
Au final, j’ai moins rigolé que ce que j’espérais. Alors, c’est sûr, y a des répliques qui marchent « j’aime me battre » en tête, tellement c’est sorti au bon moment et de manière très subtile. En fait, c’est surtout les « j’aime » de Dujardin qui m’ont fait rire. Parce que le reste, y a bien de deux trois blagues qui m’ont fait rire. Mais dans l’ensemble, j’ai pas passé un si bon moment que ça.
Le début est génial, le milieu est naze, la fin est géniale. C’est un peu ça que je retiens de OSS 117.
Pourtant, c’est vraiment mon style d’humour bien gras avec beaucoup de clichés culturels bien lourds. Et puis, qu’on le veuille ou non, Dujardin gère. J’ai rarement vu un beauf aussi beauf. Rien que son sourire me donne envie de rire tellement je trouve ça beauf.
Et moi, j’aime l’humour beauf.
Mais le truc, c’est que l’intrigue, j’ai pas tout capté. Entre les nazis sortis de nulle part, et les personnes qui changent de chemise à tout va, ça en devient sacrément compliqué et on fini par laisser tomber. Après tout, était-ce le but ? Est-ce que le scénario se voulait trop rocambolesque et trop fou avec trop complots juste pour qu’on laisse tomber et qu’on se laisse charmer par le regard beauf de Dujardin ?
Dis donc, j’y avais pas pensé à ça…
Bon au moins, l’humour beauf aura légèrement marché sur moi.
Et moi, j’aime l’humour beauf.