Une vie parallèle
Aucune critique pour ce film qui pourtant mérite d'être connu au vue de sa photographie. L'histoire est originale et le scénario pourrait rappeler un épisode de Blackmirror, l'actrice en plus d'être...
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Non, vraiment, ce film est nickel-chrome. Sans être un chef-d'oeuvre, il plante un décor crédible sans sombrer dans le délire imitationnel de Blade Runner, une situation de départ intrigante sans être déchirée du cortex, un scénario pointu qui n'en fait ni trop ni trop peu, des dialogues précis et utiles sans jamais sombrer dans le cliché passionnel, un rythme soutenu sans être étouffant ou niaiseux, un finale discret et auto-suffisant qui interpelle sans verser dans le pathos.. bref, ce film est le contraire d'un blockbuster hollywoodien et c'est tant mieux.
Quant à son atout majeur (et de loin), c'est indubitablement son actrice principale, l'Australienne Jessica De Gouw, qui, derrière une apparence joliette et bien carrossée de fille à la mode post-2000, cache en fait un talent d'une intensité rare et parfaitement maîtrisée. Et je me prends à rêver de la voir donner la réplique à Alexander Skarsgard, cet autre acteur-funambule qui sait si bien osciller entre le solide et le fragile.
Et si jamais vous trouvez que ce film ressemble à un épisode de Black Mirror ou de PKDick's electric dreams, well, demandez-vous: 1, si c'est vraiment un défaut, et 2, quel film actuel ne présente pas la même caractéristique.
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Créée
le 19 janv. 2022
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