Je m’attendais à un énième Taken façon DTV, une sorte de No Escape (un homme qui va tenter de sauver sa femme en affrontant une armée entière). Puis j'ai vu la taille de cuisses de Gina Carano et j'ai compris qui allait devoir sauver qui. Comme je ne la connaissais ni des lèvres ni des dents, je suis allé checker sa bio sur internet et j'ai appris que la miss était une ancienne championne de MMA. Tu m'étonnes.
Les présentations faites, j'ai pu constater que si elle avait encore des progrès à faire afin d'exprimer la complexité du sentiment amoureux, elle reste très efficace quant à la distribution de bourre-pifs. Son style m'a fait penser à celui du Steven Seagal de ses débuts. C'est à dire période Nico et cie. Parce que le Seagal d'aujourd'hui, hein ahem...Donc Gina tabasse les latinos du coin, tue le boss pourtant atteint d'un cancer et diminué par l'injonction d'un tranquillisant mais en pleine possession de ses moyens.
Et c'est là qu'intervient Danny Trejo sans doute pas mécontent de venir tourner deux jours au soleil en étant en plus payé pour ça. L'île était auparavant corrompue et invivable pour les touristes ? Avec moi, elle le sera tout autant mais peut-être un peu moins. Fermez le bal. Jamais l’expression petit film du samedi soir à 22h40 sur la TNT n'aura aussi bien porté son nom.