Les servantes (non écarlates)
Aux Philippines, il y a une forte émigration de femmes comme servantes à domicile. Le documentaire (sans voix off) montre leur formation (en anglais) dans une école avant leur départ (pour Taiwan,...
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le 25 oct. 2020
Aux Philippines, il y a une forte émigration de femmes comme servantes à domicile. Le documentaire (sans voix off) montre leur formation (en anglais) dans une école avant leur départ (pour Taiwan, Singapour, le Liban, l’Arabie Saoudite ou les Emirats Arabes Unis, d’où le titre, « Outremers ») pour 2 ans (leurs enfants ne les reconnaissent pas toujours à leur retour) : dressage d’une table, service des plats, toilette d’un bébé, réfection d’un lit et mise en situation sous forme d’un jeu de rôles (humiliations, engueulades et préparation au harcèlement sexuel voire au viol). Malgré toutes ces contraintes, ce travail leur permet de toucher 365 € à 507 € (à Oman) par mois et dont elles reversent une grande partie à leur famille. Le président philippin Rodrigo Duterte les considère d’ailleurs comme des héroïnes en raison des devises qu’elles rapportent. Dommage que la forme [longs plans fixes (
dès la 1ère image où une femme pleure en nettoyant le sol d’un W-C
), à travers une porte et parfois inutiles (rue inondée, pluie qui tombe)] pénalise le fond fort intéressant. Un moyen métrage aurait été plus efficace.
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le 25 oct. 2020
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