Vu en 2021.
Une femme se réveille dans une capsule cryogénique et elle ne sait pas comment elle a pu s'y retrouver. Et lorsque l'oxygène vient à manquer, elle va devoir chercher dans sa mémoire pour s'en sortir.
Alexandre Aja se lance ici dans un projet de huit clos, très en tendance en cette période de confinement, en se basant sur un scénario de Christie LeBlanc, mis en avant par la fameuse The Black List, une liste des meilleurs scénarios en attente de production. Derrière la caméra on retrouve Mélanie Laurent, qui endosse finalement le seul rôle du film, un choix qui s'avère peut être discutable, puisque le film s'appuie totalement sur la performance de Laurent, qui est à mon gout un peu limite et le film aurait sorti grandi avec une actrice un peu plus envoutante.
Même si cela ne doit pas être facile de mettre en scène une histoire dans une boite de 2 mètre sur 1 mètre, Aja à le mérite de proposer un travail qui tient la route. Coté ambiance musicale, Robin Coudert, qui a déjà travaillé avec Aja sur Maniac, nous sert une musique synthétique qui colle parfaitement à cette boite cryogénique.
Ce n'est pas un hasard que l'on retrouve cette idée d'enfermement dans plus en plus de productions, le confinement planétaire de l'année dernière, expérience unique, laisse sa trace dans l'imaginaire de chacun. Ici l'enfermement est poussé à son paroxysme et le sentiment d'étouffement nous suit tout au long du film. Il est effectivement compliqué de tenir en haleine le spectateur dans ce type de projet et l'ennui prend vite la aux interrogations du début du film. On devine malheureusement très vite les grandes lignes de l'intrigue et les choix de Liz souvent incompréhensibles, elle aurait pu gagner un temps fou en posant les bonnes question à l'IA de la capsule. Le tout rempli d'incohérences. On a l'impression de revoir un remake de Burried, qui ne m'avait déjà pas emballé, et donc un déjà vu nous peu emballant qui aurait pu s'appeler B².
15/05/2021