Léger comme la plume, naïf comme jamais, Pachamama ne réinvente pas le genre du film d'animation, ni n'en créé pas de nouvelles vagues. Simpliste mais issu d'un parti-pris assumé visuellement, ça se rapproche plutôt d'une animation 3D novatrice que de simples dessins, ce qui rend l'animation plutôt pertinente. Pendant plus d'une heure 12, nous suivons les aventures de deux enfants à la recherche de leurs totem protecteur. La morale est plutôt saine à travers des messages de tradition, d'écologie et d'une entente historique - notamment avec la relation des habitants avec leur village. La qualité de Pachamama, c'est qu'il réussi, pour une très jeune cible, à développer des messages attachants sans jouer sur la surenchère et l'hypocrisie intellectuelle que peuvent offrir les films d'animations. Là, c'est plutôt juste, et même si parfois, c'est un peu rapide, Pachamama découle de l'essence même de l'historique des films d'animation.