Sous le pelage d’un ours venu du Pérou, Paddington prend vie grâce à une animation impressionnante de détails. Plus qu’un simple conte destiné aux enfants, le film s’aventure avec retenue dans des thématiques plus graves, accordant à son héros toute la profondeur et le sérieux qu’il mérite.
Imprégné des clichés anglo-saxons (la marmelade, les bonnes manières), Paddington incarne une figure universelle de chaleur et d’humanité. À travers ses aventures, entre éclats de rire sincères et moments d’émotion, le film déploie un univers visuel, riche et minutieux, empreint de couleurs éclatantes et d'inventivité.
La maison des Brown, avec ses pièces pleines de fantaisie et de vie, s’impose en lieu qui invite autant à la rêverie qu’au refuge. Chaque détail de cet environnement semble pensé pour susciter l’envie de s’y perdre et de s’y sentir chez soi.
Au-delà de sa légèreté apparente, Paddington se révèle un récit profondément réconfortant. C’est une histoire de famille retrouvée, de foyer reconquis. Il rassure, console, et réaffirme avec une sincérité lumineuse l’importance des liens et de l’appartenance. Un véritable baume pour l’âme, à la fois tendre et universel.
Créée
le 7 déc. 2024
Critique lue 17 fois
5 j'aime
D'autres avis sur Paddington
Je comprends mieux pourquoi nos voisins britanniques ont une affection si particulière pour Paddington.Ce petit ours péruvien et déraciné qui débarque à Londres a déjà un regard naïf mais pas tant...
Par
le 14 déc. 2014
26 j'aime
3
S'il ne datait pas de déjà près de deux ans, il serait tentant de lire l'histoire de "Paddington" comme un plaidoyer humaniste en faveur de l'accueil des migrants : voici un "réfugié climatique"...
Par
le 17 sept. 2016
12 j'aime
1
Sorti en salle il y a 2 ans, entre Astérix: le domaine des Dieux d'Astier et Les Pingouins de Madagascar de Dreamworks (beurk !), j'avais loupé Paddington au moment de son passage en salle. Et ce...
le 24 déc. 2016
10 j'aime
Du même critique
Après Jackie et Spencer, Pablo Larrain clôt sa trilogie biographique féminine en explorant l'énigme, Maria Callas.Loin des carcans du biopic académique, Larraín s’affranchit des codes et de la...
Par
le 17 déc. 2024
27 j'aime
3
Luca Guadagnino s’empare de Queer avec la ferveur d’un archéologue fou, creusant dans la prose de Burroughs pour en extraire la matière brute de son roman. Il flotte sur Queer un air de mélancolie...
Par
le 14 févr. 2025
22 j'aime
1
Mélodrame incandescent où Florence Pugh et Andrew Garfield incarnent des amants suspendus entre l'éclat fragile du présent et la pénombre inexorable de l'éphémère. Leur alchimie irradie l’écran,...
Par
le 25 déc. 2024
20 j'aime
2
