Pair et impair par Incertitudes
Pair et Impair nous emmène dans les casinos et autres jeux de hasards sous le chaud soleil de la Californie. Ici, Johnny Firpo devra convaincre son demi-frère Charlie de faire équipe avec lui pour démanteler un groupe de bookmakers clandestins et accessoirement sauver un orphelinat.
Cet opus, réalisé par Sergio Corbucci (oui, oui, le réalisateur du Grand Silence et de Django), est assez bien rythmée. Les bagarres sont nombreuses et bien chorégraphiées. N'importe quel élément est pris pour se taper dessus : poële, planches, roulettes, queues de billard. Certaines répliques sont cultes comme toujours ("Johnny Firpo, enchanté". "Toi, peut-être, chacun ses goûts".)
La réalisation n'est pas parfaite, c'est bourré de faux-raccords, les méchants ne saignent jamais avec tout ce qu'ils se prennent sur la figure, certains éléments du décor sont même repris d'un film à l'autre, tout comme les méchants, des cascadeurs en fait, mais peu importe. Les fans seront conquis car c'est une de leurs meilleures aventures.