Pale Rider n’est certainement pas le meilleur film de (et/ou avec) Clint Eastwood, mais il possède ses quelques subtilités et ses grands moments toujours bienvenus...
C’est un Clint au personnage cette fois-ci plus tranquille et plus sympathique qui se présente à nous… Et ce n’est pas un hasard puisqu'il incarne cette fois-ci
un pasteur - certes particulier, mais un pasteur quand même. D’ailleurs la surprise est très bien amenée.
En revanche, j'ai eu plus de mal à croire à ce duo mère/fille qui l’aimeront d’une manière un peu trop subite et excessive d'après moi… Il faut dire que le film n’est pas sans misogynie, avec notamment une tirade sur les "bons choix" des femmes que n'aurait pas renié Sacha Guitry...
L’intrigue de rachat des terres n’est pas forcément passionnante, et sa morale un peu bien-pensante, pour le coup. Mais il y a 2-3 scènes cultes quand même
dont un viol et une danse des balles tragique, ou encore l’au-revoir de la jolie Mélanie qui, lui, ne fera pas écho dans les montagnes...
et à contrario pas mal de trucs téléphonés sur la fin (le coup de l’abreuvoir).
Un bon western tout de même, avec de jolis décors enneigés et de superbes horizons, mais peut-être un peu trop timoré.