Palm Springs: Bis repetita...repetita

38em film de l'année, je découvre enfin ce film Amazon chaudement recommandé.

On suit l'histoire de la rencontre entre l'insouciant Nyles et la demoiselle d'honneur Sarah lors d'un mariage à Palm Springs qui se retrouve pris dans une boucle temporelle qui ne sera pas de tout repos.

Si le thème d'un jour sans fin est un concept largement répandu et développé dans le cinéma à l'instar du plus célèbre exemple avec le film de Bill Murray, je vous avouerai que je ne m'en lasse pas.

Dans ce long tunnel que nous vivons depuis le 12 Mars 2020 (UN AN DEJA!), il n'a pas forcément fallu des trésors d'imagination pour s'identifier aux protagonistes qui subissent une situation qui parait sans fin…

C'est donc aussi avec un certain plaisir de retrouver des têtes connues (apportant de la joie et un certain réconfort) qui continuent à construire des carrières florissantes pour s'imposer au fil de l'eau comme des évidences.

Si le projet de base est assez simple, le réalisateur par ce biais permet à ses comédiens d'occuper pleinement le cadre et s'accaparer l'histoire afin de la remplir de leurs énergies naturelles artistiques.

Alternant les moments drôles via des process comiques par l'absurde, de situation ou de bons mots, le metteur en scène n'oublie pas d'apporter de la profondeur à ces personnages en leurs donnant des moments d'émotion afin de faire briller la subtilité de jeu de leurs interprètes multitâches.

En effet, Andy Samberg -que j'ai principalement connu pour ces Rap Battle et bien entendu dans l'excellente série Brooklyn 99- a une parfaite alchimie avec la non moins talentueuse Cristin Milioti -la "Mother" de "How i met your mother?" vu plus récemment dans "Black Mirror" ou encore dans "Mort à 2020!?"- et chacun arrive à tirer l'autre vers le haut pour donner ensemble une prestation de haute volée.

Les apparitions de JK Simmons étant la petite cerise sur le gâteau.

Le reste du casting étant en retrait, il n'y a pas d'avis à émettre dessus.

Cette rom-com teintée de folie douce entre deux être tiraillés entre complicité et répulsion n'est pas noyé par son concept initial et sait l'adapter à toute occasion -tantôt par le prisme de l'humour tantôt par l'émotion- en changeant de perspective afin de mieux faire avancer le récit tout en évitant la redondance.

Les deux protagonistes subissant/profitant du concept à tour de rôle.

Les dialogues et les situations s'enchaînent sans temps-morts et chaque visuel a l'image est utile à l'intrigue.

Au niveau visuelle, l'ensemble est de bonne facture avec notamment un bon cadrage, étalonnage et montage et la partie sonore est classique mais efficace.

Au final, c'est un métrage partant sur une thème connu mais qui arrive à se l'accaparer pour donner un terrain de jeu idoine à ces interprètes inspirés me faisant passer un bon moment sans que je vois le temps passé.

Sans vous attendre à une révolution du genre, je ne peux que vous conseillez de regarder cette œuvre qui ne paie pas de mine mais qui fait bien son travail

A découvrir par tous.