Adaptation correcte
Une adaptation correcte d'un jeu vidéo à la Half Life (désolé, j'ai peu de références), mais pour une fois j'ai trouvé ça regardable. Bon l'histoire est convenue, comme tous ces jeux. Le scenario lui...
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le 9 mai 2016
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version 1. C'est pas une 'vraie' critique, comme d'hab, je suis pas un pro tout ça.
C'est pas si compliqué de faire un film d'infectés.
Un peu comme dans un porno, tout ce qu'on demande c'est du stress, du sang et un peu de gore pour rigoler.
Alors quand t'as une idée de base pas mal, c'est encore mieux de l'exploiter correctement.
Tout commence dans une base militaire dans laquelle des médecins semblent faire des recherches pour désinfecter des gens d'un virus qui a contaminé du monde.
On envoie une équipe en ville pour récupérer une autre équipe dont la mission a tourné au vinaigre.
On s'attend du coup à voir des gens se balader dans une LA moribonde. Le champs des possibles est immense.
SAUF QUE.
Bah c'est une bouse.
Dès les cinq premières minutes, on se demande comment des gars qui travaillent sur un virus, qui ont, apparemment, une bonne connaissance du nouveau monde dans lequel ils se trouvent peuvent être aussi peu précautionneux quant à la sécurité de leur base.
En effet, pour accéder au monde extérieur, on passe par un tunnel dans le noir, et il faut se taper des hordes gigantesque d'infectés pour arriver sur la route.
Pourquoi n'y a-t-il aucune lumière ? Pourquoi le tunnel n'est-il pas sécurisé ? Pourquoi l'accès au camp de base l'est-il si mal ?
A ce moment-là, on pardonne gentiment car on se dit qu'après tout, les mecs n'ont peut-être qu'un faible générateur à leur disposition (on voit que les lumières du camps sont capricieuses au début) et que par conséquent ils font avec les moyens du bord.
Mais alors pourquoi, plus tard en ville, découvre-t-on qu'en fait l'éclairage publique fonctionne toujours très bien ?
Passé cette petite intro, on s'imagine que le film va se rattraper. Après un démarrage en trombe, il faut qu'on puisse comprendre les enjeux de chacun des protagonistes. Il faut également qu'on puisse comprendre le monde dans lequel ils évoluent.
Bonne surprise, les infectés sont intelligents et rapides.
Ils savent faire des pièges, ils parlent, il savent tenir des trucs.
Mais soit ils ressemblent à une pale copie Medeiros ou d'infectés dans 28 jours plus tard, soit ils ont juste l'air d'humains vénères plein de sang.
Et puis bon sang, protagonistes sont, au pire idiot, au mieux de parfaits clichés stupides, qui n'apprennent pas de leurs erreurs, n'ont aucun scrupules à mettre leurs coéquipiers en danger pour suivre des objectifs personnels complètement pétés.
D'ailleurs, les problèmes se règlent à la vitesse de l'éclair.
Ta femme est morte ? Tu pleures trois secondes et en voiture Simone.
Comment s'attacher à des personnages si nuls ?
Les réactions des gars n'ont pas de sens. Paradoxalement, tout est ultra prévisible.
Et la fin est digne du reste. Un gâchis immense dans lequel s'amoncelle une suite de clichés tous plus débiles les uns que les autres
(le voyou repenti, la meuf trop nulle qui à la fin défonce tout le monde à la pelle, la gamine infectée tout ça)
Bref, le scénar c'est pas ça. Je radote, mais il m'est impossible de pardonner cela.
C'est très américain d'ailleurs.
J'imagine que lorsque les mecs font des brainstorming, t'as un gars qui arrive avec une idée, au mieux bonne, au pire potable. Ensuite ils engagent un mec qui sait plus ou moins tenir une caméra et en guise de scénariste et dialoguiste... Bah en fait pourquoi embaucher des gens compétents ? On s'en blc du scénario et des dialogues.
Et du coup, voilà ce qui m'énerve encore plus : le mec censé tenir la caméra ou le monteur, ou les deux, ont eu la brillante idée de mélanger vue à la première personne et vue de caméras de sécurité. C'est une bonne idée, encore une fois, mais c'est complètement pété.
Les passages à la première personne font penser à du FPS dans les jeux vidéo. Dans un JV, ça marche très bien parce qu'on sait plus ou moins on en est, ce qu'on fait. On a appris les codes du jeu, on sait où on va.
Dans le cas du film, ça ne fonctionne pas. C'est le bordel, on comprend quasiment rien (notamment un passage où ça va dans tous les sens). C'est relou à souhait, ça ne vaut pas tripette.
Les acteurs, pas aidés par le fait qu'ils jouent des abrutis finis, ne sont pas plus convaincants. Surtout celui de l'héroïne. Vous avouerez que ça la fout quand même super mal.
Bref ce film est un gâchis immense et c'est incroyable de voir qu'on a payé des gens pour pondre ça.
D'habitude j'aime bien voir les côtés positifs d'une production artistique, même lorsqu'elle ne m'a pas convaincu. Malheureusement, il n'y a rien dans cette oeuvre qui puisse la sauver. Evitez-la, vous vous épargnerez deux heures de vie.
Créée
le 7 juil. 2017
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