Anatoliy Smirnov assassine sa femme Elizabeth après une dispute. Il découpe son corps en plusieurs morceaux, les met dans des sacs poubelle, puis va cacher le tout dans le coffre de sa voiture afin de pouvoir s’en débarrasser ultérieurement. Huit jours plus tard, la police découvre l’horreur et le monsieur est condamné à quatorze années de prison. Ses filles sont placées. Le véhicule sera nettoyé pour être revendu.
Andrey et Olga en font l’acquisition pour une bouchée de pain. C’est une occasion en or, un rêve éveillé, pour ce couple en apparence amoureux. C’est une voiture « qu’elle est bien pour la conduire ».
Avant de partir en vacances, ils doivent avant tout déposer leur fille chez la mère d’Andrey. La voix du GPS annonce « itinéraire calculé » (traduction du titre russe), le road trip commence… et il ne sera pas de tout repos.
Le film n’est pas mauvais. La première heure est prenante, instaure un bon climat de tension au sein de ce couple. On finit vite par comprendre ce que chacun reproche à l’autre. En parallèle, on a des scènes terrifiantes, plutôt classiques, mais efficaces. Tout se met en place, tout va crescendo, et puis…
Patatras ! Dans la dernière demi-heure, tout part en vrille et le film en devient brouillon jusqu’au dénouement. Entre rêve et réalité, entre ce qui arrive vraiment et ce qui n’advient pas, et, de plus, quand un personnage nous dévoile le final avec une phrase qui pourrait passer pour anodine, ça gâche un peu tout en fin de compte.