Ce qu'il y a de bien avec les rêves, c'est que ça permet de faire des films sans limite: ici paprika se promène en plongeant dans des affiches, se retrouve dans un nouveau monde en un clin d’œil, bref du vrai rêve.
Ici le rêve est la base d'une manipulation qui n'est pas sans rappeler le principe d'inception, mais de loin et les yeux fermés (ce qui est plutôt adapté pour rêver)
Si l'animation est quasi parfaite, la créativité au rendez-vous, et la dose de suspens bien menée, le scénario reste un peu trop torturé, trop scientifico-scientifique pour la néophyte que je suis et pas mal de scènes m'ont laissée dubitative.
Si bien qu'entre les conversations sur les rêves et celles sur la réalité, je ne sais plus très bien lesquelles me parlent le plus... tout compte fait je préfère quand l'action prend place dans les rêves, que rien n'a de sens et que tout semble pourtant s'enchainer naturellement.
Paprika contrairement à ce que son titre pouvait laisser penser manque un peu de saveur, et pourtant tout y est, c'est coloré, compliqué, vivant, mais pas trippant et c'est bien dommage.