Paprika est un thriller sous LSD dont le déroulement s'apparente à une longue hallucination pleine de vie et de couleurs. Ses images surréalistes recèlent un réel souffle poétique, au-delà de la frénésie de certaines scènes, et une intrigue à tiroirs, riche en rebondissements et fausses pistes.
Ça part dans tous les sens, c'est visuellement saisissant, aussi techniquement réussi et fluidement animé que l'était Perfect Blue. De ce dernier, Satoshi conserve également l'efficacité de la mise en scène en y ajoutant une folie permanente et une puissance évocatrice se nourrissant de nombreuses références culturelles, littéraires & co, dans un maelström de symbolisme et de nawak tantôt effrayant, étourdissant ou enchanteur.