Paprika
7.6
Paprika

Long-métrage d'animation de Satoshi Kon (2006)

Paprika est un thriller sous LSD dont le déroulement s'apparente à une longue hallucination pleine de vie et de couleurs. Ses images surréalistes recèlent un réel souffle poétique, au-delà de la frénésie de certaines scènes, et une intrigue à tiroirs, riche en rebondissements et fausses pistes.

Ça part dans tous les sens, c'est visuellement saisissant, aussi techniquement réussi et fluidement animé que l'était Perfect Blue. De ce dernier, Satoshi conserve également l'efficacité de la mise en scène en y ajoutant une folie permanente et une puissance évocatrice se nourrissant de nombreuses références culturelles, littéraires & co, dans un maelström de symbolisme et de nawak tantôt effrayant, étourdissant ou enchanteur.
Ezhaac
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes 1 Année, 1 Film et Les meilleurs films japonais

Créée

le 24 juin 2010

Critique lue 674 fois

12 j'aime

Ezhaac

Écrit par

Critique lue 674 fois

12

D'autres avis sur Paprika

Paprika
SanFelice
3

Critique de Paprika par SanFelice

Voilà la critique pour laquelle je vais me faire huer et insulter, pour laquelle je vais recevoir des menaces de mort et perdre la moitié de mes abonnés. Je n'ai pas aimé Paprika. On m'avait vendu le...

le 11 nov. 2013

102 j'aime

24

Paprika
Strangelove
8

I dreamed a dream !

Paprika est clairement une oeuvre à part. Une sorte de testament cinématographique pour son réalisateur, malheureusement décédé, qui va nous faire rêver pendant 1h30. Paprika n'est pas définissable...

le 31 oct. 2013

88 j'aime

22

Paprika
Velvetman
9

Romantic Dreams

Paprika, c’est une « rêve » party grandeur nature, un labyrinthe de rêveries foutraques et de cauchemars grandiloquents, aux couleurs chatoyantes qui débordent d’inventivité visuelle et qui derrière...

le 16 févr. 2016

58 j'aime

1

Du même critique

Martyrs
Ezhaac
9

Expérience traumatique

Peu de films ont su me retourner comme l'a fait Martyrs. Je vais éluder le débat stérile sur la légitimité du thème de la torture au cinéma et partir du postulat que la vocation première du film...

le 22 juin 2010

86 j'aime

4

Vidocq
Ezhaac
8

Paris gothique en numérique

Le film qu'il vaut mieux ne pas aimer quand on veut briller en société, tant il se traine une réputation usurpée de nanar. Alors c'est le moment de m'empoigner les couilles et de les poser sur ce...

le 16 janv. 2011

65 j'aime

16