Un cinéaste (John Malkovich) qui pourrait être Antonioni se promène dans plusieurs villes et imagine des histoires pour ses prochains films.

Ferrare. Un jeune homme s'arrête dans une ville brumeuse et cherche une pension. Il demande l'adresse à une belle et mystérieuse jeune femme (Inès Sastre). Ils vont se retrouver dans cette pension. Après une balade ensemble et un baiser échangé, elle va l'attendre toute la nuit mais il ne va pas venir. Elle va partir sans dire au revoir. Ils vont se croiser à nouveau quelques années plus tard. Ils vont presque faire l'amour, mais au dernier moment il va partir.

Portofino. Le cinéaste passe devant une boutique de vêtements où travaille une belle jeune femme française (Sophie Marceau). Elle lui révèle qu'elle a tué son père de 12 coups de couteau. Ils vont faire l'amour.

Paris. Dans un bistrot une belle jeune femme italienne (Irène Jacob) raconte une histoire à un homme (Peter Weller) plus âgé qu'elle et états-unien. Il va devenir son amant. Mais il est lui même marié avec une française (Fanny Ardant) qui sombre dans l'alcool. Il lui promet de quitter sa maitresse mais ne se décide pas à le faire. Plus tard, elle décide de quitter son mari et trouve un nouvel appartement. Dans celui-ci elle trouve un homme (Jean Réno), le propriétaire que sa femme a quitté et c'est elle qui a mis en vente l'appartement sans lui demander son avis. Ils vont peut-être faire l'amour.

Aix. Un jeune libertin poursuit de ses assiduités une jeune femme qui se rend à l'église et veut l'y accompagner malgré le fait qu'il ne croie pas en Dieu et qu'elle lui ai dit être très amoureuse et heureuse. Il l'observe pendant la messe, et remarque qu'elle est comme morte. Après la messe, il la suite jusqu'à chez elle et monte. Devant sa porte elle lui révèle qu'elle entre au couvent le lendemain. Il ressort dépité.

4 petites histoires assez inégales, mais dans l'ensemble d'un niveau assez faible, la plus mauvaise étant la 2ème à Portofino qui n'a aucun intérêt à part voir Sophie Marceau à poil. Dans les 3 premiers d'ailleurs on voit de belles femmes à poil. Mais sinon les histoires ont peu d'intérêt à part la première et la dernière. Wim Wenders nous a habitués à mieux et Antonioni aussi.

Hunkarbegendi

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