« Parce que posséder un bonheur permanent, ce serait mettre le feu au monde. Faire rire le monde est une chose ; faire son bonheur, c’est une autre paire de manches. Personne n’y a jamais réussi. Les grandes figures - celles qui ont exercé, en bien ou en mal, leur influence sur le monde - ont toujours porté le masque de la tragédie. Même saint François d’Assise fut un être tourmenté. Quant au Bouddha, avec sa hantise de l’élimination de la souffrance... ma foi! On ne saurait dire qu’il ait été à proprement parler heureux. Disons, pour vous plaire, qu’il avait passé ce stade: il avait atteint à la sérénité; et à sa mort, à ce que l’on raconte, tout son corps répandit une chaude lueur, comme si la moelle même était en flamme. » dans Sexus